Intra Muros

Intra Muros

29,00

Pierre Antoine Cousteau

Emprisonné pour faits de Collaboration, après avoir été condamné à mort, Pierre-Antoine Cousteau en a tiré un journal drolatique et mordant, vivant témoignage de la société parallèle qui croupissait alors à Fresnes ou à Clairvaux.   En 1945, dans la famille Cousteau, la célébrité s'appelai Pierre-Antoine et non Jacques-Yves. Loin des épopées aquatiques de son cadet, "PAC" était alors le grand patron de Je suis partout et de Paris-soir, journaux phares de la collaboration. Raison pour laquelle, en 1946,  il fut logé à Fresnes, au quartier des condamnés à mort - malgré les témoignages du résistant Jacques Perret ou du communiste Jacques Yonnet, qui défendirent un "ennemi fraternel" et un "homme d'honneur".
   Pour tuer le temps, PAC brique le sol de sa cellule avec le culot d'une bouteille d'encre et, à ses moments de faiblesse, tient son journal: "Je préférerais passer ces heures à jouer au bridge, ce serait plus élégant […]. Mais je suis seul dans mon cachot."
   Avec Intra Muros, Cousteau nous ouvre les portes des prisons de l'épuration comme Paul Morand celles de la haute société. Mais les mondanités se déroulent dans les couloirs de Fresnes ou au bagne de Clairvaux.